
La clinique des appareils photographiques argentiques
La clinique des appareils photographiques argentiques
Nikon, depuis sa création n'a eu cesse d'améliorer sa production d'appareils photographiques et sa considérable gamme d'optiques.
Il est abordé ici les différentes montures Nikon, surtout celle du Nikon F a l'origine de la réputation de la marque.
Le contenu de cette page n'est pas exaustif, c'est une approche la plus précise possible,
Il a été ajouté des photos techniques de matériels démontés et quelques appréciations personnelles.
Des petits détails ont été volontairement ignorés afin de rendre ce contenu lisible, le plus compréhensible et le plus simple possible.
Pour des informations plus fouillées, des sites proposent actuellement des analyses complètes.
Il existe aussi une miryade de publications papier sur le sujet.
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C'est le début de l'histoire. Elle est directement inspirée par celle de Contax. C'est une double monture, l'une fixe au boitier,
l'autre rotative pour la mise au point.
Deux types d'optiques pour cette montures, interne ou externe utilisées selon la focale et le type de fabrication.
Avec l'interne, la mise au point est prévu à l'origine sur le boitier par une molette rotative et c'est l'ensemble de l'objetif qui tourne.
L'échelle de profondeur de champ unique de cette monture est prévue pour une focale normale de 5cm ou 50mm.
Avec la monture externe, lors de la mise en place de l'objectif, l'échelle de profondeur de champ du boitier doit
impérativement être sur l'infini. La mise au point se fait alors avec la bague de l'objectif qui lui, reste fixe, une manipulation classique.
Certaines optiques Russes pour Kiev / Contax peuvent se monter sur les Nikon S avec toutefois un risque de rayures
sur le boitier, car la bague de finition arrière est un peu plus large d'environ 1mm.
ll faut aussi savoir que les optiques pour Kiev / Contax n'ont pas exactement le même principe hélicoïdal, ce qui peut provoquer
des décalages de mise au point aux distances les plus courtes. En grand angle, le problème disparait grace à la profondeur de
champ naturelle de ces focales. Le Jupiter 12, 35mm f/2.8, est excellent. Sa lentille arrière très prohéminente rentre profondément
dans l'appareil et demande de l'attention lors d'un changment d'objectif. Cette lentille arrière, très proche des rideaux peut occasionner
également un très léger dépassement du format de la fenêtre d'exposition sur les négatifs, réduisant un peu la largeur les espacements
inter négatifs. ( Ne soupçonnez pas l'appareil d'être dérégler...)
La monture F est totalement différente de la S. Elle basée sur la monture Rectaflex. Par l'ajout de la cage miroir sur le Nikon F,
le tirage mécanique augmente et la conception des optiques devient du type rétrofocus. Cette monture baïonnette créé
en 1959 n'a pas changé durant des décennies.
L'iniversalité de cette monture F se confirme encore par la collaboration d'autres fabriquants avec Nikon.
En particulier lors de l'avènement du numérique avec Kodak sur des bases de boîtiers Nikon argentiques, Fuji sur sa
gamme Finepix.
En 1999, Nikon lancera le D1 avec son capteur de 1.6 Mpx, qui peuvent sembler ridicule actuellement en regard
des 20,8 Mpx du dernier D6 de 2020.
Tout ces appareils numériques utilise toujours la même monture F.
Seule la récente monture Z est un changement radical.
La lecture des performances de la série Z, plus particulièrement du Z9, me conforte dans la certitude d'avoir fait le bon choix aux temps lointains de ma jeunesse. Les Nikon m'ont toujours accompagnés et jamais trahis. Le passage au numérique c'est fait appliquant la
pratique de l'argentique de la vieille école, ( pas 50 photos pour une bonne et garder à l'esprit qu'un film n'avait que 36 poses et une seule sensibilité de la première à la dernière vue ).
45,7 Mpx, 64 à 25.600 ISO en mode normal - 32 à 102.400 ISO en mode étendu - détection autofocus est assurée jusqu’à - 6,5 Ev,
20 vps en RAW pleine définition sur 1.000 vues, etc etc, placent Nikon encore une fois sur la première marche du podium.
Les montures Nikon semblent souvent complexes. En suivant logiquement les évolutions, tout devient plus simple.
Il faut avoir en mémoire que les principales différences intervenues sur la monture F sont dues aux couplages
entre les optiques et les boitiers pour la mesure de la lumière et, par la suite, les évolutions offrant
des automatismes gérés électroniquements. Bien sur également les évolutions des optiques.
F - AI - AI S - AI P- AF - AF D - AF I - AF G - AF S - AF P
Les objectifs Pre AI peuvent être mis au standard AI
Mise au standard AI - La méthode artisanale
La série Ais permet le mode programme avec les boîtiers FA, F-301, F-501 & F4 qui ont besoin de l'indication de la focale. Un "Ais" reste compatible en mise au point assistée et mesure de lumière sur les autofocus F-501, F-601, F-801, F70, F90, F100, F5, F6, et numériques D1, D2, D200, Fuji S5. Sur un boîtier autofocus récent compatible Ai, aucune différence de comportement n'existe en priorité diaphragme et mesure de lumière centrée même si le boîtier est réglé en matriciel (sauf mesure matricielle sur les F4 et D2, F6, D200, Fuji S5).
1983 sur F3 AF, avec deux objectifs spécifiques, Nikkor 80mm f/2.8 et Nikkor 200mm f/3.5 IF-ED.
Images de la motorisation
COMPLEMENT DES DIFFERENTES MONTURES EN IMAGES A VENIR